Roubaix – 24 Novembre 2023
LA VOIX DU NORD – Par Alice Favier – Publié 24 Novembre 2023
Violences faites aux femmes : on en parle aussi avec les élèves policiers
Marches, expos, rencontres… Dans le cadre de la semaine de lutte contre les violences faites aux femmes, plusieurs rendez-vous ont été organisés dans la métropole lilloise. À l’école nationale de police à Hem, on a misé sur du théâtre pour sensibiliser les futurs policiers.
Toulon – 26 juin 2023
« C’est comme si on assistait au témoignage d’une victime devant une cour d’assises »: une pièce de théâtre inédite dans le Var autour des violences conjugales.
La Gazette en Yvelines
Par Aurélien Bayard – 15 mars 2023
« Je me porte bien », le 6ème art au service de la prévention des violences faites aux femmes
Le 10 mars était l’occasion de réaliser d’une pierre, deux coups sur le thème des violences intrafamiliales. Tout d’abord en lançant officiellement le réseau CAPVIF – acronyme de Coordination Action Prévention Violences Intra-Familiales – un dispositif composé des CCAS de quatre villes (Issou, Porcheville, Gargenville et Juziers), du Département des Yvelines, de la CAF, de la Police, de l’Éducation Nationale, de bailleurs sociaux, ainsi que d’associations d’aide aux victimes de ce type de violence. Ensuite, en jouant la pièce de théâtre « Je me porte bien » dans la commune issoussoise.
Mesnil-en-Ouche – 13 Mar 2023 – Ecrit par Lina Tran
Une policière dénonce les violences conjugales grâce à sa pièce de théâtre
Mesnil-en-Ouche (Eure) propose une pièce de théâtre sur les violences intrafamiliales, le vendredi 17 mars. Elle est écrite et mise en scène par une fonctionnaire de police.
Sainte-Foy-lès-Lyon – 03 Mars 2023
Violences faites aux femmes : une soirée de sensibilisation par le théâtre
16/10/2022
Pourquoi la police du 64 utilise le théâtre pour lutter contre les violences faites aux femmes ?
La DDSP 64 a organisé plusieurs représentations théâtrales sur le fléau des violences conjugales pour sensibiliser les lycéens et les professionnels confrontés à cette problématique.
ACTUALITÉS SOCIALES HEBDOMADAIRES – N° 3257 – 29 AVRIL 2022
Auteur : MARIE NAHMIAS
“Le théâtre, une pédagogie par l’émotion”
Publié le 14/03/2022 – Ecrit par NATHALIE REVENU
93 | BOBIGNY Écrite par une gardienne de la paix, la pièce de théâtre « Je me porte bien » raconte le quotidien d’une victime. Un spectacle destiné à ses collègues qui luttent contre ce fléau endémique dans le département.
Une policière met en scène les violences conjugales
– LIEN
Son sentiment d’impuissance et d’incompréhension ne la quittera plus. Elle décide alors de se consacrer à la problématique des violences conjugales en créant un outil pédagogique et de prévention : une œuvre théâtrale. Dans un premier temps, cet outil serait destiné à ses collègues pour leur permettre d’avoir un regard juste et bienveillant sur les victimes à l’issue de la représentation. Un outil pour comprendre la complexité du fléau des violences conjugales et pourquoi il n’est pas si simple pour une victime de quitter son bourreau.
15 ans de travail
Très vite, Sonya Aya se forme dans le cadre de son métier comme « référente violences intrafamiliales » pour comprendre la psychologie des femmes victimes, le cercle vicieux de la violence.
En 2005, l’autrice écrit la pièce en une semaine mais la parachève pendant quinze ans. Il y a l’expérience professionnelle bien sûr, mais aussi et surtout des centaines de journées de travail sur son temps libre consacrées à cette cause. Elle multiplie les rencontres avec les associations, des psychologues, psychotraumatologues, des spécialistes de la prévention et tente de comprendre pourquoi ces individus – souvent des femmes – restent aux côtés de la personne qui les maltraite. Pourquoi acceptent-elles la première injure, la première gifle ? Pourquoi déposer plainte pour ensuite retirer cette plainte ?
Toutes ces questions, la gardienne de la paix depuis vingt ans affectée à la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) y répond avec Je me porte bien ! traduit par la voix et les gestes de la comédienne Caroline Misbach, seule en scène.
C’est l’histoire de Rose, 22 ans, pleine de vie et amoureuse d’Alexandre, un homme violent. C’est l’histoire d’une descente aux enfers. La jeune femme explique son incapacité à se séparer de son prince « charmant » et comment trouver les ressources pour s’en sortir.
La pièce est rôdée pendant deux ans au théâtre de l’Echo à Paris ainsi qu’au festival Off d’Avignon en 2019.
« C’est la magie du théâtre, il se passe quelque chose, je le vois dans le regard des collègues, ça les marque »
Avancer ensemble
La mise en scène se veut minimaliste pour que la pièce puisse être jouée partout et vue par le plus grand nombre. Sa philosophie : « travailler tous ensemble, magistrats, associations, policiers, pour faire avancer les choses », confie l’autrice.
Après chaque représentation, des échanges avec des spécialistes : magistrats, policiers, psychologues, médecins, délégués aux droits des femmes. Et des réactions qui s’impriment : « Quand une jeune femme vous dit : « Merci j’ai compris plein de choses et je serai hyper vigilante dans mes rencontres futures », c’est cadeau », s’enthousiasme la metteure en scène.
Mardi 8 mars 2022 la pièce sera jouée à l’Ecole Nationale de Police de Rouen-Oissel devant 417 personnes dont 80% de policiers en formation. La pièce n’est pas intégrée au cursus de formation des agents de police mais c’est un plus pour les futurs policiers. « C’est la magie du théâtre, il se passe quelque chose, je le vois dans le regard des collègues, ça les marque », observe Sonya Aya.
D’ici fin mai 2022, 2000 policiers de tous corps auront vu la pièce. Gardien de la paix, officier ou commissaire, en formation initiale, continue ou autre.
Demain dans les lycées ?
Le prochain objectif de l’artiste policière est de montrer sa pièce aux pompiers et gendarmes et pourquoi pas faire un tour de France des lycées, sachant que la création s’adresse à un public âgé de 16 ans et plus. Sonya Aya projette également de présenter sa création à des personnes condamnées pour violences, par exemple dans le cadre du SPIP (Service pénitentiaire d’insertion et de probation) qui a pour mission principale la prévention de la récidive.
Enfin, une deuxième pièce est en cours d’écriture, consacrée à l’impact des violences sur les enfants.
– LIEN
Violences conjugales : une pièce de théâtre pour former les policiers
Vendredi 26 novembre 2021
Par Clément Lhuillier, France Bleu Lorraine Nord
– LIEN
Publié le 20 avril 2019
Au Théâtre de l’Echo, Caroline Misbach se fait l’émouvante porte-parole des femmes victimes de violences conjugales, grâce aux mots de Sonia Aya.
Si je ne devais retenir qu’une seule image du spectacle écrit et mis en scène par Sonia Aya, Je me porte bien !, ce serait incontestablement celle du visage de la comédienne Caroline Misbach, d’une expressivité remarquable, capable de passer du rire aux larmes en une seconde. C’est en grande partie sur les épaules de cette jeune interprète que repose le succès de ce solo théâtral consacré à un thème, hélas, toujours d’actualité, les violences faites aux femmes, et aussi à la qualité de ce récit de vie poignant.
Outre l’interprétation très réussie de Caroline Misbach, totalement habitée par son rôle de jeune femme victime des violences de son compagnon, Je me porte bien ! vaut aussi largement le détour pour la façon assez subtile dont l’auteure et metteure en scène Sonia Aya décrit le lent processus de contamination d’une relation amoureuse par la violence.
La grande réussite du duo formé par Sonia Aya à l’écriture et mise en scène et Caroline Misbach à l’interprétation réside dans la façon dont elles parviennent, en une durée de temps assez restreinte (environ une heure et quart), à rendre très concrète et réaliste la transformation de Rose sous les coups de son compagnon : la comédienne change, au cours de la pièce, de vêtements, passant de la robe (trop provocatrice) au pantalon, elle se démaquille entièrement le visage, en particulier pour se débarrasser de son rouge à lèvres (jugé vulgaire par son compagnon). Caroline Misbach est vraiment impressionnante de vérité et d’humanité sur scène, elle n’incarne pas un personnage, elle est Rose, jusque dans ses côtés les plus horripilants, ses tics, son flot de paroles parfois difficile à suivre, etc. C’est sans doute cette sincérité profonde que l’on ressent dans le jeu de Caroline Misbach qui fait que la majorité des spectateurs/spectatrices présents dans la salle en ce vendredi 19 avril a semblé profondément touchée, parfois même jusqu’aux larmes, par ce beau et convaincant portrait de femme en souffrance, en proie aux démons des violences conjugales.
Par Cristina Marino
Festival d’Avignon – Juillet 2019
– LIEN
Par Mireille MARTIN
– LIEN
Lundi 15 juillet 2019 Par Camille Labrousse, France Bleu Vaucluse…
La question des violences faites aux femmes est aussi présente, forcément, au festival d’Avignon. Dans « Je me porte bien », Rose a 22 ans lorsqu’elle rencontre Alexandre, huit de plus, son premier amour. Très vite, leur relation devient toxique. Il l’isole, la force à changer de tenue vestimentaire, se met à l’insulter, puis viennent les premiers coups. Un engrenage classique que connaît bien l’autrice, Sonia Aya, qui a longtemps travaillé avec des femmes victimes de violences conjugales. « Sans prétention aucune, j’ai gagné mon pari si les spectateurs sortent de la salle en ayant changé de regard, en ayant compris que sortir de cette violence est très difficile « . « Je me porte bien », les jours impairs, au théâtre des Amants.
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